Malgré la « sérénade » des chiens, hier soir, qui n’en finissaient pas d’aboyer et une alarme intempestive à 6 h 30 ce matin qui a sonné le réveil, nous avons quand même bien dormi. Dans la région où nous sommes, le jour se lève très tôt (entre 5 h et 5 h 30) et il fait nuit à 20 h 30. A partir de 8 h, le soir, nous sommes obligés d’allumer.
Aujourd’hui le ciel est gris et se couvre très rapidement. Nous venons juste de partir quand la pluie s’est mise à tomber. Nous avons prévu de visiter Trani. C’est une grande ville de 70 000 habitants mais le centre historique mérite un arrêt. Nous essayons de nous en approcher le plus possible en recherchant un parking. Lorsque nous voyons les panneaux pour le stationnement des cars il y en a déjà 3 devant nous qui essaient de manœuvrer dans les petites rues avec beaucoup de difficultés. Alors nous bifurquons en prenant une rue en sens unique, croyant nous dégager de cet encombrement. ERREUR nous arrivons dans des petites rues très étroites où les voitures sont stationnées de chaque coté de la rue. Avec beaucoup de mal nous arrivons à nous dégager en nous promettant de fuir ces grandes villes où nous ne pouvons pas stationner.
Nous continuons par la voie rapide vers Giovinazzo. Nous trouvons à nous arrêter le long d’un boulevard ce qui nous permet d’aller nous découvrir ce petit port de pêche aménagé dans une crique et son vieux centre médiéval. Comme il est l’heure de déjeuner nous « pique-niquons » dans le camping-car sous le regard amusé des passants.
Nous repartons vers Polignano a Mare. C’est une ville aux origines grecques qui présente la particularité de percher ses maisons blanches sur des falaises dont les soubassements sont rongés par les vagues qui y ont percé quantités de grottes. Pour une fois, nous trouvons un grand parking. Nous commençons notre visite du centre historique en passant sous une arche de pierre. Malheureusement l’orage nous surprend et nous oblige à abréger notre visite.
Nous nous rendons à notre étape du soir à Alberobello que nous visiterons demain en espérant bénéficier d’un temps plus clément.