Encore une journée sans soleil ! S’il fait moins froid le matin avec 11°, le maximum dans la journée ne dépasse pas les 13°. Comme le soleil ne veut pas se montrer, le ressenti avec le vent nous oblige à nous vêtir comme en hiver. 

Nous partons dès 8 h 30 pour découvrir la Péninsule de Reykjanes. Le temps est couvert et le ciel toujours gris. Nous traversons Reykjavik pour rejoindre la route 41 puis la route 44 construite au milieu de champs de lave. Après Hafnir la route 425 nous mène au symbolique pont entre les deux continents (Bru milli heimsalfa). Une passerelle enjambe une faille entre les plaques européenne et américaine. 

Un peu plus loin, dans la zone de Gunnuhver, près de la centrale géothermique, des fumeroles s’échapent d’un cratère de boue bouillonnante. Comme à Myvatn les odeurs de soufre sont omniprésentes.

Nous poursuivons jusqu’aux falaises de Reykjanesta où nichent des multitudes d’oiseaux.

Après avoir passé Grindavik, du crachin et du brouillard nous enveloppent. Nous pensons nous arrêter voir le volcan Geldingalalir qui a défrayé la chronique en 2021 (son éruption a duré plus de 6 mois) mais la route d’accès est interdite et l’horizon complètement bouché.

Nous poursuivons en prenant la route 42 vers Krysuvik. Nous nous arrêtons pour déjeuner près du lac de Greanvatn qui est logé dans un ancien cratère. La vue sur le lac se couvre et se découvre. Nous repartons jusqu’au lac Kleifarvatn et ses plages de sable noir, en plein désert de lave.

Notre regard est attiré par une cérémonie sur la plage qui semble être un mariage.

Nous faisons demi-tour et nous nous arrêtons à Seltun. C’est à nouveau un champ géothermique fait de mares de boue bouillonnante de couleur ocre.

Nous croisons d’autres équipages du groupe de Cap Latitude qui nous indiquent une nouveau chemin d’accès pour aller au volcan. Nous rebroussons chemin et allons voir le volcan Geldingalalir.

Le spectacle est impressionnant quand on se rappelle la coulée de lave incandescente qui s’échappait sur les flancs du volcan. Nous avons pu admirer la lave de près et les sculptures que l’irruption a façonnées.

Nous nous rendons à notre point de bivouac à Strandarkirkja

La petite église se dresse en bord de mer, à l’abri d’une digue. Construite en 1888, l’église doit son charme à son isolement. L’intérieur est lumineux. Elle accueille chaque année un important pélérinage de pêcheurs et de marins.

Aujourd’hui nous avons parcouru 205 kms.