En ouvrant le lanterneau, c’est la 1ère observation du matin : il fait toujours gris !

Nous avons décidé de prendre notre temps puisque nous avons constaté que le ciel se dégage, un peu, les après-midi. Ca ne sert à rien de partir de bonne heure. Une fois de plus, ce matin, nous l’avons vérifié.

C’est donc à 9 h que nous prenons la route 427  en direction de Hveragerdi. Comme d’habitude les essuie-glace seront très utiles. Cette petite ville, surnommée la « ville fleurie » est construite sur une zone géothermique pour le pire (séïsme) et pour le meilleur (culture sous serres). Nous visitons le parc géothermique où nous sommes invités à nous promener autour des sources chaudes et des fumeroles sans oublier les éruptions fréquentes du geyser.

Nous repartons par la route 36 qui  borde de temps en temps le lac de Pingvallavatn en nous réservant quelques points de vue. C’est le plus grand lac d’Islande. Les rives sont beaucoup plus verdoyantes et on y voit de la lave couverte de mousse mais aussi des saules et des bouleaux nains. Un barrage a été construit au milieu de ces éboulis de lave.

A la pointe du lac, nous arrivons au parc national de Pingvellir. Classé par l’Unesco en 2004, ce site combine les beautés naturelles et l’intérêt historique. C’est ici, le long des larges failles parallèles que les premiers colons créèrent l’ancêtre des parlements démocratiques. C’est un fossé d’effondrement marquant le mouvement de l’écorce terrestre écartelée entre les plaques eurasiennes et nord-américaines lesquelles s’éloignent de 5mm/an. La belle rivière Oxara s’y jette par la cascade d’Oxararfoss et bouillonne entre les roches noires.

Après ce cours pratique de géologie, nous reprenons la route en sens inverse pour rejoindre Selfoss qui est notre destination du soir. Après quelques achats chez Netto, nous arrivons dans le camping. Le terrain étant très détrempé, il faut choisir le bon emplacement pour ne pas avoir la mésaventure de l’an dernier, sur lîle de Corfou.

Aujourd’hui, nous avons parcouru 149 kms.