Etant à 1900 m d’altitude, nous nous réveillons ce matin avec seulement 12° dans le camping-car. Le cratère de Silvestri, que nous avions parcouru hier dans la grisaille, est aujourd’hui sous le soleil.

Dès 9h nous prenons les télécabines qui nous conduisent à 2500 m.De là, il faut continuer à pied (ça monte dur et c’est long) ou prendre un bus 4×4 jusqu’au pied du cratère central à 2900m. C’est ce que nous avons fait et cela en vaut la peine.

Un guide nous fait parcourir pendant une quarantaine de minutes le pourtour du cratère formé à la suite des éruptions d’octobre 2002 à janvier 2003. On ne voit pas de lave en fusion. Ce cratère est éteint une fois pour toute. Il s’en formera d’autres autour du cratère central dont le sommet est à 3345 m. On ne peut y accéder car il est toujours en activité. On voit s’échapper de la fumée et des gaz. Il fait froid et le vent souffle très fort. Les 9° annoncés nous semblent plus proche du 5°. Nous avons la chance d’avoir un temps dégagé ce qui permet d’avoir un panorama vers la mer puisque nous sommes à près de 3000 m.

Nous reprenons le bus 4 x 4 jusqu’aux télécabines. Jean descend à pieds, accompagnés d’un couple de français. Ce parcours n’a pas apporté les points de vues escomptés car le brouillard a enveloppé l’Etna au fur et à mesure qu’ils descendent. Après avoir déjeuner nous repartons par la même route qu’à l’aller. Le brouillard est toujours là et il fait 11°. A Giardini-Naxos nous rejoignons le bord de mer et nous retrouvons la chaleur. C’est une succession de stations balnéaires.Bientôt nous longeons Taormina sans nous arrêter car c’est une station réputée et nous craignons de ne pouvoir stationner.

Nous continuons à longer la côte pour arriver au camping que nous avons choisi à Sant Alessio Siculo. Nous sommes au bord de la plage avec une vue sur la mer ionienne et la côte italienne que nous apercevons à l’horizon.

Aujourd’hui nous avons parcouru 65 kms.