C’est encore la pluie et le vent qui nous réveillent ce matin. Décidément, pour cet avant-dernier jour en Islande, nous ne pouvons profiter du soleil.
Pas de répit pour les essuie-glace quand nous prenons la route n° 1. On devine dans la brume la silhouette des montagnes et le rivage de la mer. Quel dommage !
Après une trentaine de kms nous allons voir une petite chapelle qui date de 1866, à Stafafell. L’Islande n’a pas véritablement de patrimoine architectural hormis quelques lieux de culte. Sa richesse, ce sont ses paysages et c’est très frustrant de ne pas pouvoir en profiter à cause du mauvais temps. Quand nous arrivons, l’église est fermée. Peu de temps après un petit car de tourisme bloque le camping-car pour repartir. C’est une chance car une personne vient ouvrir et nous pouvons découvrir l’intérieur et son joli retable.
Nous profitons d’une accalmie pour photographier les environs de ce hameau.
La route fait le tour de multiples baies que nous devinons sous la pluie. Dans l’une d’elles, une multitude de cygnes ont élu domicile. Il y en a des centaines probablement au bord de l’océan.
Nous faisons une pause déjeuner à Djupivogur avec vue sur le phare. Ce petit village de pêcheurs forme un demi-cercle autour de son port.
Il est aussi connu pour un curieux alignement de 34 reproductions agrandies d’œufs d’oiseaux de la région. Pour s’y rendre on passe devant un bric à brac inattendu devant une maison.
Nous longeons le Berufjordur. La pluie s’est arrêtée mais le ciel est toujours gris et les paysages dans la brume. Les Islandais commence eux aussi à implanter des fermes à saumons dans les fjords.
Avant d’arriver à Eyjolfsstadir, nous bifurquons sur la gauche pour aller voir une cascade
Et nous continuons 1 km plus loin pour nous arrêter au camping en pleine nature.
Aujourd’hui, nous avons parcouru 128 kms